Depuis des millénaires, l’histoire du tampon se confond avec les événements les plus marquants du monde. La naissance des premiers systèmes de marquage lève le voile sur l’origine des empreintes dont l’évolution se confond avec celle de l’appareil à encrer.
Le marquage consiste à mettre l’empreinte d’une information ou d’une image sur un support. Cette méthode permet de faire la différence entre un document et les autres supports. On arrive ainsi à mieux les reconnaître et les ranger.
C’est en Mésopotamie (Irak actuel) qu’on a découvert le plus ancien tampon à ce jour, datant de 4.000 ans avant J-C. Pour imprimer les supports, on utilisait un cylindre-sceau enroulé autour d’une tablette ou d’un amas d’argile froide. Avec l’anse sigillée, la technique parvint dans les régions de la Grèce et de l’Italie.
A l’ère médiévale, la nécessité d’authentifier les objets et les documents prit de l’ampleur dans le commerce et dans l’administration. Certaines matières comme le bois, le liège et le métal furent utilisées pour graver les empreintes. Ce procédé manuel demandait beaucoup d’effort et une grande dextérité.
En 1676, dans tout le royaume de France, une nouvelle loi fut promulguée pour réglementer le tarif du port des lettres. On devait absolument imprimer le nom de la ville sur le colis, car la taxe dépendait de la distance d’expédition.
Avant 1685, tous les timbres utilisés étaient copiés. Tous les ans, il fallait traiter des courriers dont le nombre augmentait de plus en plus. On a eu finalement recours au « tampon d’initiative locale » pour y faire face.
Par une circulaire de 1749, l’impression au « timbre d’origine » est rendue obligatoire. Le coût des cachets était à la charge des directeurs de bureaux de Poste.